Éco-design, également appelé éco-conception ou encore Green UX, s’intègre désormais naturellement au développement web. À travers une série de bonnes pratiques, ce fonctionnement permet de réduire concrètement l’empreinte environnementale des sites internet et des applications. Il s’agit également d’un élément de communication de poids pour les entreprises.

À l’heure où la pollution numérique participe à hauteur de 4 % aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde, Esokia a fait le choix d’intégrer l’éco-design dans ses process.

 

Esokia, un engagement fort pour un développement web responsable

À travers la mise en place d’une série de bonnes pratiques éco-design, les développeurs d’Esokia participent aux efforts collectifs en faveur de l’environnement. Notre agence peut dire à ce jour que les sites web et applications conçus et développés par nos spécialistes : 

  • Offrent performance de qualité égale à ceux non éco-design ;
  • Utilisent uniquement les ressources nécessaires pour fonctionner ;
  • Offrent une expérience utilisateur grâce à une meilleure uniformité et cohérence des fonctionnalités ;
  • Présentent des temps de réponse plus rapides.

 

En résumé, l’éco-design n’est pas un processus d’économie d’énergie et de ressources, mais bel et bien une utilisation rationnelle et réfléchie de ces éléments.

 

Le saviez-vous ?

Les pages web ont grossi ! En 20 ans seulement, leur poids a été multiplié par près de 115 !

 

Les bonnes pratiques d’Esokia en matière d’éco-design

L’éco-design web passe par plusieurs pivots : la conception, l’incorporation, le développement du front-end et back-end, l'hébergement web et enfin, le contenu. Voyons chaque élément individuellement.
 

La conception éco-design web

Dans une démarche de réduction de l’impact environnemental, la conception éco-design d'un site ou d’une application web est une étape majeure. Elle commence très tôt, dès lors que les développeurs et le client définissent les fonctionnalités. Il est donc essentiel de : 

  • Quantifier exactement les besoins de l’entreprise ;
  • Modéliser la charte informatique, qui doit être simple, mais efficace ;
  • Mettre en place la version responsive du site ou de l’application ;
  • Choisir les technologies, frameworks et CMS nécessaires.

 

Cela pour : 

  • Sélectionner uniquement les fonctionnalités le plus pertinentes ;
  • Quantifier exactement les ressources nécessaires ;
  • Définir un périmètre de développement écologique qui fait écho à l’approche commerciale de l’entreprise, sa stratégie SEO et l’expérience client qu’elle veut offrir.

 

L’incorporation des modèles

Cette étape consiste à traduire les modèles en langage informatique de programmation, par exemple, en HTML, JavaScript, etc. C’est ainsi que les informations deviennent lisibles à travers les navigateurs internet. La bonne pratique éco-design pour cette étape consiste :  

  • Générer des feuilles de Sprite ;
  • Ajouter systématiquement une impression CSS ;
  • Utiliser uniquement les images et formats de bonne qualité, mais raisonnables ;
  • Externaliser les fichiers CSS et JavaScript pour gagner en efficacité ;
  • Faire valider toutes les spécifications techniques des pages par le Service de validation du W3C.


Un développement du front-end et back-end mieux pensé

Pour rendre tous les éléments visibles et accessibles sur un site web, les développeurs front-end définissent la structure générale et le contenu d'un document grâce au langage HTML. Ils utilisent, par exemple, CSS pour le style et le langage tandis que JavaScript intervient pour les interactivités plus complexes. Ils peuvent également mettre en œuvre AJAX, qui consiste en une combinaison de JavaScript et de XML, pour des mises à jour précises sans devoir coder la page entière.

Aujourd’hui, grâce au Green UX, ils peuvent continuer à exploiter pleinement ces langages de programmation, mais cette fois, de manière plus rationnelle, proportionnée et frugale, sans pour autant perdre en efficacité, au contraire.
 

Les bonnes pratiques d’Esokia pour un développement front-end éco-design :

  • Des codes JavaScript plus simples (avec une quantité limitée d’animations) ;
  • Un Document Object Model (DOM) simple, mais stable ;
  • Utilisation de systèmes de caches optimisés ;
  • Respect des conventions de codage front-end.

 

Quant aux développeurs back-end, en utilisant PHP, Python, Ruby, Java et Node.js, mais également SQL Server, Oracle et MySQL, ils veillent au bon fonctionnement du site web ou de l’application côté serveur. Pour cela, ils interviennent sur les bases de données, la logique back-end, l'interface de programmation d'applications (API), l'architecture et les serveurs. L’éco-design permet d’optimiser tous ces éléments pour qu’ils atteignent une efficacité maximale.
 

Les bonnes pratiques d’Esokia pour un développement back-end éco-design : 

  • Utilisation de moteurs de templating ;
  • Optimisation de la gestion de la mémoire, des requêtes SQL ;
  • Meilleure gestion des connexions à la BDD ;
  • Utilisation des procédures stockées.

 

Un hébergement du site optimisé

Outre le choix d’un hébergeur éco-responsable, notre agence de développement éco-design web :

  • Minifie et combine les CSS et JavaScript ;
  • Active les HSTS (HTTP Strict Transport Security) ;
  • Incorpore les caches dans la RAM du système ;
  • Utilise des serveurs asynchrones.

 

Un contenu mieux exploité

On appelle contenu tout ce qui peut être téléchargé et imprimé sur un site web. Là encore, nous choisissons d’appliquer de bonnes pratiques éco-design, c’est-à-dire : 

  • En privilégiant la compression des documents ;
  • En choisissant les formats adaptés au web pour les images, vidéos et textes ;
  • En préférant le format texte brut au HTML pour l’envoi des courriers électroniques, notifications, etc.

 

Pour un site ou une application responsable, l'agence de développement web a d’ores et déjà intégré les bonnes pratiques en matière d’éco-design à son processus.

Étiquettes
Image à la une
Teaser
Éco-design